Communiqué: Oui aux gilets jaunes, non à la manipulation des lycéens

Communiqué de Gilles Ardinat, professeur d’histoire-géographie, coordinateur national du Forum Ecole & Nation.

Lundi 3 décembre, le ministère de l’Education Nationale a annoncé qu’une centaine de lycées subissait des perturbations plus ou moins importantes (tentatives de blocages, manifestations, absentéisme des élèves…). Des agitateurs prennent prétexte du mouvement légitime des gilets jaunes pour semer le trouble dans nos établissements.

Laissons nos enfants étudier loin de l’embrigadement syndical

Le Rassemblement National, qui a toujours dénoncé le racket fiscal dont sont victimes les automobilistes, soutient depuis son origine la mobilisation des gilets jaunes dont il partage l’essentiel des revendications. Pour autant, les lycéens, pour la plupart mineurs, ne doivent pas être instrumentalisés : confiés par leurs parents à l’Education Nationale, leur place est en classe et non sur des barricades. De plus, la présence de délinquants et de casseurs gauchistes au sein des cortèges expose les lycéens à une insécurité intolérable. Il est donc irresponsable de les pousser à quitter les cours pour se joindre à des actions politisées et parfois dangereuses. Surtout, le temps scolaire étant déjà très réduit en France, les personnels doivent veiller à ce que nos jeunes ne se dispersent pas à chaque fois qu’un mouvement social secoue notre pays. Nos enfants ont vocation à étudier sereinement les programmes scolaires et non à devenir des apprentis révolutionnaires.

Duplicité et malhonnêteté syndicales

En fait, les syndicalistes qui sèment le trouble dans les lycées se servent du mouvement des gilets jaunes comme d’un prétexte pour relancer leur campagne politique contre le gouvernement. Ils se fichent du prix des carburants comme du pouvoir d’achat de la France périphérique et ne jurent que par leurs lubies gauchistes (comme le refus dogmatique de toute sélection à l’Université). Rappelons enfin que les syndicats lycéens, notamment l’UNL* et la FIDL**, qui incitent aujourd’hui les élèves à manifester contre Emmanuel Macron ont pour la plupart contribué à son élection en 2017 en appelant à « faire barrage » à Marine Le Pen.

*UNL : Union nationale lycéenne (syndicat de gauche).
**FIDL : Fédération indépendante et démocratique lycéenne (syndicat d’extrême-gauche).

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