Tribune : Blocages à l’Université – 50 ans après, les gauchistes rêvent d’un nouveau Mai 68

Tribune libre de Gilles Ardinat, coordinateur du Forum Ecole & Nation, publiée sur le site du Front National.

Depuis plusieurs semaines, de nombreuses universités sont gravement perturbées, voire totalement bloquées, par des activistes d’extrême-gauche hostiles aux réformes portées par le gouvernement. Disons-le sans ambages, ces blocages sont un véritable scandale et ce, pour au moins trois raisons.

Tout d’abord, les revendications des militants-grévistes sont d’une parfaite démagogie. Au nom d’un prétendu « droit à faire des études », ils exigent l’admission de n’importe quel bachelier dans n’importe quelle filière, c’est-à-dire qu’ils refusent, par pur dogmatisme, la notion de sélection. Cette vision égalitariste est la cause principale de l’échec massif en licence et donc d’un gâchis immense. En refusant la sélection par le mérite (sur des critères scolaires), le système met en place une sélection insidieuse par l’argent et par l’échec. En outre, certaines universités occupées sont investies par les promoteurs de l’immigration clandestine.

D’autre part, les méthodes employées par les activistes sont anti-démocratiques. En effet, les blocages sont le fait d’une infime minorité d’individus ultra-politisés (parmi eux, beaucoup d’étudiants fantômes) qui empêchent l’immense majorité des étudiants de suivre leurs cours normalement. Si ces militants ont le droit le plus strict d’exprimer leur désaccord avec une réforme, ils ne doivent pas pénaliser ceux qui ne demandent qu’à travailler. Sur les campus, ces blocages sont souvent synonymes de dégradations (graffitis, affichages sauvages, effractions) et d’intimidation. Ces occupations illégales nuisent gravement à l’image de marque des établissements concernés, notamment les grandes facultés littéraires transformées en porte-voix d’une gauche sectaire et intolérante.

Enfin, les militants-grévistes se servent des réformes (bien timides et insuffisantes d’ailleurs) comme d’un prétexte pour préparer une nouvelle offensive idéologique d’ampleur. L’introduction de « prérequis » à l’entrée de certaines formations ou le nouveau portail « parcoursup » ne sont que des alibis pour ces groupuscules dont l’objectif véritable est le déclenchement d’un mouvement de type Mai 68. Cette philosophie a pourtant démontré toute sa nocivité. Par sa promotion de valeurs libertaires, post-nationales et hédonistes elle a contribué à l’effondrement moral de notre société et à la contestation de toutes les formes d’autorité. Mais l’extrême-gauche française souhaite perpétuer cette « chienlit » au risque de pénaliser des milliers d’étudiants.

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