Communiqué de Gilles Ardinat, coordinateur du Forum École & Nation.
Dimanche 30 mai des millions de mères ont reçu un cadeau de leur enfant scolarisé en maternelle ou en primaire. Ce rituel, souvent accompagné de la récitation d’un poème exaltant l’amour filial, valorise ainsi chaque année la maternité. Dimanche 20 juin, la fête des pères complètera cette tradition. Loin des évènements mercantiles qui ponctuent notre calendrier, l’École contribue ainsi à renforcer les liens affectifs au sein des familles, indépendamment des classes sociales et des situations conjugales : riche ou pauvre, marié, divorcé, pacsé, séparé ou en union libre, chaque parent, y compris dans les familles recomposées, reçoit le même témoignage d’amour de son enfant.
Mais cette tradition subit depuis plusieurs années les attaques des milieux « progressistes » au sein de l’Éducation nationale. Dans le cadre d’une vaste offensive idéologique, portée par les groupuscules LGBTQI+, certains établissements décident de dénaturer cette tradition en la renommant « fête des parents » ou pire « fête des gens que j’aime ». Il s’agit, comme dans les formulaires d’inscription « non-genrés » (indiquant « parent n°1 et parent n°2 » et bientôt « parent n°3, 4… ») d’effacer les figures de la mère et du père. Ce changement d’intitulé cherche évidemment à nier la vérité biologique (chaque enfant est né de l’union d’un homme et d’une femme) au profit d’une vision « progressiste » où la parentalité n’est qu’une simple convention sociale qu’il faudrait « déconstruire » pour la rendre conforme aux nouveaux délires de l’extrême-gauche : filiations invraisemblables induites par les mères porteuses ou la « PMA pour tous-tes », parentalité d’intention permettant de déclarer plus de deux parents, revendications sans limite concernant les « identités de genres »…
Alors que la France perd tous ses repères civilisationnels les plus fondamentaux, l’École a le devoir de protéger nos enfants de la folie des déconstructeurs qui veulent abolir toute tradition, notamment familiale. Récemment, Jean-Michel Blanquer a su légiférer contre l’aberration de l’écriture « inclusive », décision salutaire si elle est véritablement appliquée. Il doit, sur le même schéma, sanctuariser la fête des mères et la fête des pères dans nos écoles et au-delà combattre sans faiblesse la théorie du genre qui est clairement d’essence totalitaire. L’Éducation nationale s’honorerait de défendre ainsi la réalité biologique, nos traditions et les droits des enfants face aux mensonges du « progressisme ».
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