Macron et l’Ecole: un bilan accablant, un programme insignifiant

Communiqué du Forum Ecole & Nation

Jeudi 3 mars, Emmanuel Macron a mis fin au faux suspens en officialisant sa candidature pour un second mandat présidentiel. Avec l’aide des médias, qui ont sciemment choisi d’escamoter le débat présidentiel au profit d’une campagne anxiogène et monothématique sur la guerre en Ukraine, il peut faire campagne sans rendre le moindre compte sur son bilan catastrophique, notamment en ce qui concerne l’Ecole. Pourtant, 5 ans de macronisme ont généré désordre et confusion au sein d’une Education Nationale déjà mal en point. 

Jean-Michel Blanquer: volontarisme factice et abdication face au politiquement correct

Malgré quelques mesures utiles (comme le rétablissement du redoublement ou le programme « devoirs faits » en collège), le bilan de Jean-Michel Blanquer est accablant. M. Blanquer s’est d’abord illustré comme le ministre des effets d’annonce sans lendemain, donnant l’illusion d’une rupture avec les politiques de la gauche. Sur l’écriture inclusive, le voile islamique lors des sorties scolaires, la revalorisation des langues anciennes, la lutte contre l’idéologie « woke » ou la suspension des allocations pour les familles de délinquants, aucun résultat concret n’a été obtenu. Pire, M. Blanquer a souvent cédé aux exigences de l’extrême-gauche (revendications sur les transgenres, restriction de l’enseignement à domicile, surveillance excessive des établissements privés hors-contrat). En outre, le gouvernement a, comme ses prédécesseurs, accumulé les moyens sur les quartiers « sensibles » avec le très coûteux dédoublement des classes en REP+ et divers dispositifs comme les petits déjeuners gratuits (au moment où les fermetures de classes continuaient dans la ruralité). 

Saccage du baccalauréat et délires covidistes

Le duo Macron-Blanquer a imposé à notre Ecole deux décisions particulièrement nocives. Tout d’abord le démantèlement du baccalauréat via le contrôle continu et la fin des filières générales. En déstructurant le calendrier avec les E3C (depuis abandonnés) et des examens « terminaux » prévus en mars (repoussés en mai cette année sous prétexte covid) tout en chamboulant l’équilibre entre les matières (suppression puis rétablissement des mathématiques du tronc commun, création de disciplines hybrides), Jean-Michel Blanquer a semé la zizanie dans nos lycées. Ensuite il a imposé pendant deux ans des mesures prétendument sanitaires aux conséquences néfastes: port du masque dès le CP, suspension scandaleuse des personnels refusant la vaccination obligatoire (notamment les psychologues en milieu scolaire), discrimination entre élèves vaccinés et non-vaccinés, chaos des fermetures de classes et des protocoles changeant sans cesse. La gouvernance Blanquer est synonyme d’injustice et d’inefficacité. 

Le candidat Macron propose de continuer la déconstruction de notre Ecole

Présenté le 17 mars, le programme du président sortant n’indique aucune inflexion susceptible de redresser l’Education Nationale. Aucun des grands problèmes n’est réellement traité (baisse du niveau, ensauvagement, crise des vocations…) et M. Macron se contente d’égrainer ses poncifs « progressistes »: « autonomie » accrue des établissements sur le modèle marseillais pourtant très controversé, augmentations des professeurs soumises à des missions supplémentaires, baratin libéral éculé.
Face aux renoncements du tandem Macron-Blanquer, nous invitons les professeurs, méprisés depuis tant d’années, à se mobiliser en faveur d’Eric Zemmour, seul candidat qui a fait les bons diagnostics et qui propose des mesures ambitieuses pour restaurer l’excellence et le bon sens au sein de nos écoles : École – Le programme d’Éric Zemmour (zemmour2022.fr)

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